Adapei des Pyrénées-Atlantiques

« Oubliés du Ségur » – Mobilisation des acteurs du secteur social et médico-social des Pyrénées-Atlantiques

Le mercredi 27 octobre, les Administrateurs, Directeurs Généraux et Directeurs d’associations du secteur sanitaire, social et médicosocial de Nouvelle-Aquitaine se rassemblent afin d’alerter sur les dangers que font peser les iniquités salariales issues du Ségur de la Santé et de la Mission Laforcade, qui exacerbent les difficultés de recrutement au risque d’une grave pénurie de personnel.

Il s’agit d’attirer à nouveau l’attention sur la situation des professionnels œuvrant dans le secteur de l’accompagnement des situations de handicap, du grand âge, de la protection de l’enfance, de la lutte contre les exclusions, de la protection juridique des majeurs, du dépistage et de la prévention, des soins infirmiers…
Ils se sont tous adaptés de manière continue afin de gérer la crise Covid-19, en assurant des missions de soin et d’accompagnement de proximité auprès des plus vulnérables pendant toute la pandémie.

Les employeurs et les professionnels ne peuvent admettre que la revalorisation ne concerne que des métiers et des types d’établissements ciblés. La barrière ne peut ni être le lieu d’exercice, ni la typologie de fragilité ou l’âge des personnes accompagnées.
En agissant ainsi, l’Etat institue une iniquité entre des salariés exerçant le même métier, dans le secteur public ou associatif, et en fonction des modalités de financement des établissements et services dans lesquels ils exercent.

n 10 ans, le pouvoir d’achat des salariés des structures associatives a baissé de 25%, faute de moyens autorisés par les pouvoirs publics. Les récentes annonces du Gouvernement ont été saluées mais ne sont pas encore à la hauteur des attentes des organismes gestionnaires et des professionnels.

Nos attentes sont urgentes Au-delà même des évolutions salariales nécessaires, c’est de la capacité de nos associations à assurer leurs missions auprès de nos concitoyens les plus fragiles et donc de mettre en œuvre des politiques nationales et départementales de solidarité, dont il s’agit aujourd’hui. Il est donc essentiel et urgent d’agir.